Historique
De 1832 à aujourd’hui…
Le Collège de l’Assomption voit le jour grâce à la vision audacieuse du médecin Jean-Baptiste Meilleur. Il convaincra Louis-Joseph-Charles Cazeneuve et le curé François Labelle de l’accompagner dans ce projet inédit : Offrir une formation académique de qualité à une population majoritairement agricultrice.
Qui aurait pu prédire qu’après le Grand Séminaire de Québec et le Collège de Montréal, c’est dans un petit bourg de la Nouvelle-France que naîtrait la 3e institution d’enseignement d’envergure au Québec?
Pendant les premières années, la direction de l’établissement est confiée au curé François Labelle, puis à son frère, l’abbé Édouard Labelle. En 1839, le diocèse de Montréal, accepte d’envoyer un prêtre qui résiderait au Collège et prendrait la direction de l’établissement.
En 1841, le Collège de l’Assomption est juridiquement constitué par une loi du Parlement canadien.
À l’origine, les professeurs sont des laïcs, puis des prêtres les remplacent au fil des ans, jusqu’en 1960, où à nouveau des enseignants laïcs s’ajoutent aux prêtres, puis les remplacent graduellement, puis définitivement.
Pendant plus d’un siècle, le Collège de l’Assomption est destiné aux seuls garçons. Ils doivent tous loger au Collège, même s’ils sont autorisés à prendre leurs repas dans des familles de L’Assomption. En septembre 1964, l’avènement du congé hebdomadaire permet à tous les pensionnaires de quitter le Collège le samedi midi pour y revenir le dimanche soir.
Ce n’est qu’en 1965 que l’établissement accueille les filles au collégial et au secondaire en 1966.
En 1970, les élèves du 130e cours sont les derniers à obtenir un baccalauréat ès arts. Le programme du ministère de l’Éducation vient remplacer celui de la Faculté des arts de l’Université de Montréal tant au secondaire qu’au collégial. L’enseignement du grec cesse en 1970 et celui du latin en 1980.
Le service de résidence pour les élèves ferme en 1975. Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille, qui assurent les services de la cuisine et de la buanderie depuis 1915, quittent leur mission de L’Assomption à l’été de 1980. En 1986, un recteur laïc prend la relève de la longue suite des 18 prêtres qui avaient assumé la direction du Collège depuis sa fondation.
À compter de l’automne 1986, l’établissement ouvre aux adultes l’enseignement collégial de formation générale, puis de formation technique destinés aux jeunes et aux adultes. À l’automne 1995, il implante au collégial le programme du baccalauréat international. Mais face à l’avènement prochain de l’enseignement collégial public dans le sud de Lanaudière, le conseil d’administration décide de céder tout son enseignement collégial au secteur public : c’est la naissance du Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption en 1998. À compter de la même année, le Collège implante progressivement le programme d’éducation internationale au secondaire.
Le Collège de l’Assomption, audacieux depuis sa création, imagine et concrétise la naissance de nombreux organismes apparentés. Nommons le Théâtre Hector-Charland en 1998, le Centre d’archives régional (Archives Lanaudière) en 1991 et l’Académie François-Labelle en 1994. Le Collège maintien des liens très étroits avec ces trois organismes.
En 2007, le Collège fait une fois de plus un investissement majeur en construisant un centre sportif doté d’un aréna, d’un gymnase double, d’une salle d’entraînement, d’une salle de danse ainsi que d’une salle polyvalente. C’est le début d’une nouvelle ère.
En 2011, pour la première fois de son histoire, une femme est nommée directrice générale du Collège.
En 2018, la ville de L’Assomption a célébré ses 300 ans d’existence. Le Collège y a tenu une place de choix. En effet, la communauté assomptionniste a eu l’occasion de constater le rôle prépondérant du Collège dans le développement non seulement éducatif, mais également social, économique et architectural de la ville.